Note sur un cas insolite de la domesticité en Aunis au XVIIIe S : le jeune Amérindien de Charles Maccarthy à Angoulins


Plusieurs articles [1] de Mickaël Augeron [2] sensibilisent le chercheur sur la présence d'Amérindiens (principalement originaires du Canada) en Aunis au XVIIIe S. L'auteur nous décrit un phénomène méconnu en l'absence de recensements particuliers listant ces domestiques et esclaves. Pour se faire une idée, l'état des recherches contient seulement une quinzaine d’individus identifiés pour la ville La Rochelle sous l’Ancien Régime. A l'instar des noirs et mulâtres attachés au service de l'élite négociante rochelaise, ces Amérindiens constituaient à la fois une main d'oeuvre servile mais aussi la marque ostentatoire de la position sociale de leurs maitres dans la culture du paraitre.
Depuis un édit de 1716, les étrangers de couleur étaient tenus d'être déclarés à l'Amirauté pour en officialiser la présence. Il était alors surtout question pour leur maîtres de valider une "propriété" afin de ne pas être inquiétés par la suite par les autorités. Cette démarche s'accompagnait systématiquement du baptême catholique et c'est pourquoi les archives paroissiales sont la source principale de documentation intéressant ce sujet palliant ainsi aux lacunes des archives de l'Amirauté.  C'est d’ailleurs de la sorte que nos dépouillements des registres paroissiaux nous ont aussi permis de faire émerger un cas à Angoulins : 
Le 19 juin 1757, Jean-Baptiste Toutant Beauregard, curé de la paroisse, baptise "un sauvage né en Canada". L'acte précise que l'enfant, "âgé environ de onze ans", "appartient à Monsieur de Maccarthy, enseigne des vaisseaux de sa majesté".
Ce dernier c’est Charles Maccarthy Latouche [3] qui nous est connu dans les archives comme écuyer, officier de la marine marchande puis de la Royale (capitaine de frégate / de vaisseau du Roy), chevalier de Saint-Louis. Il se marie [4] le 7 octobre 1737 à Québec avec Angélique [5] Guillemin [6]. Après son retour en France entre 1737 et 1740, le couple occupe successivement plusieurs résidences principales (probablement toutes à titre de ferme) : tout d’abord à La Rochelle dans la paroisse de Saint-Jean du Pérot [7] jusqu’en 1741 puis dans celle de Saint-Barthémy [8] à partir de 1743 et ce apparemment jusque dans les années 1750. En 1753, nous relevons que Charles et Angélique font leur résidence à Rochefort, rue des Mousses. Par la suite, nous savons que Charles sert toujours en août 1761 au port de Rochefort suite à ses nombreuses aventures maritimes [9]. En 1766, l'inventaire après décès de Charles [10] se fait entre autres dans une maison appartenant au sieur Hirot, rue Vermandois à Rochefort, qu’il occupait à titre de ferme [11]. En propre, le couple est par ailleurs propriétaire, depuis 1743 [12], à Angoulins d'une maison de campagne avec borderie. En plus de ce domaine [13], il possède aussi la métairie du Rillon à Châtelaillon (acquise en 1753 [14] pour 24000 livres).
Lors de son baptême, l'enfant amérindien est appelé Denis du prénom de son parrain Denis Foucaud qui est "écrivain principal au département de la marine à Rochefort". Sa marraine est Angélique Maccarthy qui n'est autre que la fille de Charles et Angélique Guillemin. Lors de ce baptême celle-ci est âgée de 17 ans (née à La Rochelle en mai 1740, baptisée le 3 du même mois, en compagnie de son frère jumeau Charles-Denis [15]). Précisons que quatre autres enfants sont aussi issus du lit du couple Maccarthy [16].
Deux exemplaires de l'acte de baptême de Denis nous sont parvenus. Celui tiré du registre de la collection dite communale [17] ne porte que les signatures du parrain et de la marraine alors que l'exemplaire du greffe [18] présente trois signataires supplémentaires. Ces trois témoins sont "Guillemin de Maccarthy" (Angélique Guillemin donc), "F Oualle"(assurément François Oualle (1711-1763) marchand, bourgeois de La Rochelle, négociant, et propriétaire de la maison et seigneurie des Tourettes à Angoulins) et "Bonfils" (très probablement Jean Bonfils [19] (1721-ca 1790), capitaine de navire marchand, négociant, marchand, propriétaire à Angoulins).
Le baptême intervient probablement alors que l'enfant est malade et sa vie menacée puisque nous relevons quelques jours plus tard son acte d'inhumation en date du 29 juin 1757 (son décès étant intervenu le jour précédent). Le registre du greffe [20]  indique : "Le vingt-neuvième jour de juin mil sept cent cinquante sept, par moi curé soussigné, a été inhumé Denis, baptisé du dix-neuf de ce mois, décédé le vingt huit, âgé de onze ans, en présence de Jean Mimeau, de Louis Giraud, de Philippe Guiborel et de Pierre Greffier qui ont déclarés ne savoir signer de ce enquis" (orthographe corrigée). L'acte de la collection communale [21]  recèle pour sa part de deux informations supplémentaires : l'acte porte en marge la mention "sauvage" sous le prénom de Denis et précise que l'inhumation s'est déroulée "au cimetière de cette paroisse". Les quatre témoins de la sépulture ont pu être identifiés : il s’agit de Jean Mimeau (1733-1770) qui est un jardinier proche de la famille Maccarthy puisqu'il prendra à ferme la métairie du Rillon à Châtelaillon en 1765 [22]; Pierre Greffier [23] est tailleur d'habits au bourg d'Angoulins ; Louis Giraud [24] (1709-1784) laboureur à bras et vigneron de cette même paroisse ; Philippe Guiborel [25] (1727-1780) enfin, fut lui maçon, journalier et farinier à Angoulins.
Mickaël Augeron relève parmi les amérindiens qu’il liste à La Rochelle au XVIIIe S. une "fille sauvagesse appartenante à Charles Macarthy[26]. Celle-ci fut baptisée à l’âge de 13 ans sans cérémonie et sans imposition de prénom car malade et en danger de mort. La table décennale - rapportant la sépulture « d’une sauvagesse » [27] - nous renvoie vers son acte d’inhumation en date du 4 mai 1744. Le curé mentionne : « L’an de grâce 1744 le quatrième de mai a été inhumé dans le cimetière le corps d’une fille sauvagesse appartenante à Monsieur et Madame Macarthy baptisée le 28e d’avril dernier, morte le jour précédent, âgée de 13 ans ou environ, témoins dame Angélique Guillemin épouse de Monsieur Charles Macarthy, Monsieur Antoine Magnan de Montréal en Canada et ont signé « Guillimin Macarthy » « Magnan » « A Espinay prêtre de l’Oratoire, curé de Saint-Barthélémi » [28]
Au couple Maccarthy, il appartient donc deux jeunes amérindiens en ce milieu du XVIIIe S. Aussi, il est intéressant de nous replonger dans la biographie de Charles Maccarthy afin de tenter de situer à quels moments ces deux enfants ont pu être ramenés du Canada. Sachant que la sauvagesse repérée par Mickaël Augeron est née vers 1731 (ensevelie à La Rochelle en 1744 à l’âge de 13 ans) et que Denis nait lui vers 1746 (car il meurt à 11 ans), la première observation qui s’impose à nous est que les deux enfants n’ont pas été ramenés en France ensemble puisque les fourchettes chronologiques ne se chevauchent pas : existence entre 1731-1744 pour la sauvagesse, et 1746-1757 pour le garçon.
Concernant la jeune fille, nous savons que Charles commença à naviguer comme marin de commerce vers 1730, et c’est en tant que commandant de navire marchand qu’il vint au Canada où il épousa en 1737 à Québec la fille de Charles Guillimin [29]. Le couple, de retour à La Rochelle entre 1738 et 1740 [30], ramène-t-il à cette occasion la jeune sauvagesse ? Si ce n’est pas le cas elle a été rapportée par Charles, seul, entre 1740 et 1744, mais nous ne savons malheureusement rien de ses aventures pendant cette période.
Au sujet du garçon, par contre, le parcours de Charles Maccarthy après 1745 nous est mieux connu grâce à la notice biographique que dresse de lui Etienne Taillemite [31] : Le 1er avril 1745, Latouche obtenait un brevet de lieutenant de frégate et était nommé capitaine maître du port à Québec en remplacement de feu René Legardeur de Beauvais (fils), mais il ne devait jamais occuper ce poste. En effet, alors qu’il se trouvait à bord de La Gironde pour passer au Canada, il reçut l’ordre de se rendre à Dunkerque pour veiller à l’embarquement des troupes qui devaient passer en Angleterre pour soutenir les tentatives de Charles-Édouard Stuart, dit le Jeune Prétendant. En 1746, il s’embarqua sur le Léopard dans l’escadre du duc d’Anville [La Rochefoucauld] et participa à la malheureuse campagne d’Acadie. L’année suivante, il reçut le commandement du Rubis dans l’escadre du marquis de La Jonquière [Taffanel] destinée au Canada et prit part au combat du 14 mai au cours duquel « il s’est comporté avec une très grande distinction [...] Le s. Macarthy qui n’étoit monté que de 22 canons, s’est battu pendant 4 heures contre 2 et 3 vaisseaux de 50 et 60 canons et ne s’est rendu que parce qu’il étoit tout désemparé, criblé de coups et qu’il avoit 6 pieds d’eau dans la calle ». Cette belle action lui valut le 1er avril 1748 le grade de capitaine de brûlot, grade dit « intermédiaire » accordé à des officiers marchands passés au service du roi. En 1749, il était commandant de la Pie à destination de Cayenne. Promu lieutenant de vaisseau et créé chevalier de Saint-Louis le 1er mars 1751, il reçut la même année le commandement de la frégate la Fidèle qui se rendait à Louisbourg, île Royale (île du Cap-Breton). En 1755, il servit sur l’Entreprenant dans l’escadre de Dubois de La Motte [Cahideuc] destinée au Canada mais la maladie l’empêcha de participer à cette campagne. L’année suivante, 1756,  il commanda la frégate La Valeur chargée d’une nouvelle mission à Louisbourg.
Que ce soit lors de ses nombreuses campagnes au Canada au cours de cette période, où lors du dernier voyage à bord de La Valeur, Denis est arrivé à La Rochelle avant avril 1757. Le parcours de Charles entre 1757 et 1761 [32] n’intéresse donc plus les hypothèses pour la capture de notre jeune amérindien.
Les conditions de vie de Denis ne nous sont pas connues dans la maison de La Rochelle. Toutefois, nous sommes sûrs qu’il a dû passer du temps (combien ?) à Angoulins, et ce lors des séjours des Maccarthy dans leur maison de campagne, lieu où il décède. Dès lors, il a dû très probablement dormir dans l’espace réservé aux domestiques de la maison, décrit en 1766 [33], et qui se trouvait dans la brûlerie : là, à côté de la chaudière équipée, se trouve un grand coffre [34] servant à mettre les hardes des domestiques ; un mauvais canapé foncé de paille sur lequel il y a un matelas, un traversin de plumes, une mauvaise couverte ; un châlit de bois de noyer où il y a une paillasse, deux petits matelas, une mauvaise couverte de laine verte, un traversin ; un mauvais bois de lit de sapin ; et deux chaises de paille. Ces conditions d’existence sont très semblables à celles que l’on rencontre dans les autres demeures de la paroisse : les domestiques couchant dans des buanderies, ou dans de petites chambres hautes ou greniers. D’ailleurs, la maison de Rochefort affermée aux Maccarthy en est aussi pourvue : elle présente elle aussi deux petits greniers destinés, sans beaucoup de doute, aux domestiques puisque l’on y trouve quatre couchettes sommairement garnies.
Seuls trois domestiques de Charles Maccarthy qui ont peut-être partagé des moments avec Denis, nous sont connus au XVIIIe S. en l’état de nos recherches :
- Jean Marillet (1712-1762)  garçon domestique chez M. de Maccarthy capitaine de vaisseaux [35] en 1762 ;
- Louise Suire (1726-1788) attestée domestique chez M. Charles de Maccarthy en octobre-novembre 1751 [36] : à cette date elle demeure à La Rochelle paroisse Saint-Barthémy, probablement chez ses maitres donc ;
- Jeanne Cochard. Cette dernière passe son contrat de mariage avec François Janvret le 31 mai 1751 [37] dans la maison même de M. de Macarthy à La Rochelle en présence de dame Guillemin épouse de monsieur Macarthy officier sur les vaisseaux du Roy et demoiselle Angélique Macarthy sa fille et réside paroisse Saint-Barthélémy, en fait, très probablement là où elle doit être servante. D’ailleurs parmi les témoins nous retrouvons Louise Suire l’autre domestique attestée par ailleurs. 

Le frère de Charles, un Denis [38] lui aussi, qui déclara quatre domestiques noirs [39]  montre encore  que la famille Maccarthy, fut très impliquée dans l’emploi d'autres types de domestiques et esclaves venus d’ailleurs.





(article par Denis Briand)






Repères chronologiques
- 7/10/1737 Mariage Maccarthy-Guillemin à Québec
- 3/5/1740 Baptêmes des jumeaux Charles-Denis et Angélique à La Rochelle, Saint-Jean-du-Pérot
- 12/9/1741 Baptême Jean-Baptiste Marie à La Rochelle, Saint-Jean-du-Pérot
- 12/5/1743 Baptême Charles Thimotée à La Rochelle, Saint-Barthélémy
- 26/1/1745 Sépulture de Charles Thimotée à La Rochelle, Notre-Dame
- 28/9/1745 Baptême d’Alexandre à La Rochelle, Saint-Barthélémy
- 18/7/1743 Arrentement maison et borderie d’Angoulins (Notaire Guillemot)
- 04-05/1744 Baptême et sépulture de la jeune sauvagesse à La Rochelle, Saint-Barthélémy
- 3/7/1745 Quittance d’amortissement de la maison d’Angoulins (Notaire Guillemot)
- 4/6/1746 Déclaration de domaines à la seigneurie d’Angoulins (Notaire Guillemot)
- 18/11/1748 Vente 5 C de vigne (Notaire Guillemot)
- 28/7/1749 Sépulture d’Alexandre à La Rochelle, Saint-Barthélémy
- 21/6/1750 Baptême de Charlotte à La Rochelle, Saint-Barthélémy
- 5/12/1753 Achat de la métairie du Rillon (Notaire Guillemot)
- 06/1757 Baptême et sépulture du jeune sauvage Denis à Angoulins
- 25/1/1765 Décès de Charles à Paris
- 26/4/1766 IAD de Charles



[1] « Des esclaves et des domestiques amérindiens à La Rochelle au XVIIIe siècle » dans Mickaël Augeron et Gilles Havard, dir., Un continent en partage. Cinq siècles de rencontres entre Amérindiens et Français, Paris, Les Indes savantes, 2013, p. 83-95.
voir aussi « Des esclaves et des domestiques amérindiens à La Rochelle au XVIIIe siècle », dans Mickaël Augeron et Olivier Caudron, dir., La Rochelle, l’Aunis et la Saintonge face à l’esclavage, Paris, Les Indes savantes, 2012, pp. 181-190
« Des Amérindiens au service des officiers du Roi. Le cas de Rochefort au XVIIIe siècle », dans Martine Acerra, Bernard Michon, dir., Horizons atlantiques. Villes, Pouvoirs, Négoces. Mélanges offerts à Guy Saupin, Rennes, PUR, à paraître en 2018
« Un esclavage méconnu : les Amérindiens en France au XVIIIe siècle », dans Eric Roulet, dir., Conquistadores, négriers et inquisiteurs. Trois figures majeures du monde américain dominé par les Européens XVIe -XVIIIe siècle. Hommages à Bernard Grunberg, Paris, L’Harmattan, pp. 209-229.
« Des Amérindiens en Aunis et Saintonge aux XVIIe et XVIIIe siècles », dans Erick Noël, dir., Dictionnaire des gens de couleur dans la France moderne, Genève, Droz, vol. III : Le Midi, 2017, pp. 727-730 (+ notices biographiques d’Amérindiens).
[2] Maître de conférences HDR en histoire moderne et contemporaine
[3] Charles Maccarthy Latouche (1706, Brest-24/01/1765, Paris), fils de Timothée Latouche MacCarthy et d’Hélène Shee
[4]  Notons qu’un contrat de mariage est passé le 5 octobre 1737 devant « Barbelle notaire à Québec ». Il s’agit de Jacques Barbel, notaire royal qui produisit des documents entre 1698 et 1739. Actuellement, le fonds Barbel, microfilmé en 1995, n’est pas disponible en ligne.
[5] connue aussi sous les prénoms « Jeanne Marie Angélique » ou « Jeanne Angélique »
[6] ou Guillimin
[7] le justifiant voir les baptêmes de leurs trois premiers enfants
[8] leurs trois derniers enfants y sont baptisés entre 1743 et 1750 et leur présence est attestée dans une maison de cette paroisse de La Rochelle en 1751 cf GUILLEMOT 3E1859 (Liasse 1749-1752), f°58-59 en ligne vues 372-374
[9] Étienne Taillemite, « LATOUCHE MacCARTHY, CHARLES », in Dictionnaire biographique du Canada, vol. 3, Université Laval/University of Toronto, 2003
[10] IAD du 26 avril 1766, ADCM Notaire Fleury fils, 3E 1637, premier semestre 1766 - Réf EH 4694
[11] Cette maison entre le décès et l’IAD a été sous affermée par la veuve au sieur Courvalle, chevalier de Saint-Louis et capitaine de brûlot
[12] Arrentement passé devant Guillemot notaire à La Rochelle en date du 18/7/1743 et quittance d’amortissement devant le même notaire en date du 3/7/1745.
[13] qu'ils développent par diverses acquisitions jusque dans les années 1748. L’IAD de 1766 mentionne au moins 24 contrats relatifs à cette borderie. Nous retrouvons par exemple le 18/11/1748 une acquisition de 5 casserons de vignes faite devant Guillemot ; le 4/6/1746 une déclaration à la seigneurie d’Angoulins passée par le même notaire Guillemot, etc.
[14] acquisition du 5 décembre 1753 passée devant Guillemot pour 4200 livres.
[15] ou Charles dans certains actes ; (03/05/1740, La Rochelle-08/1765, La Martinique)
[16]  Jean Baptiste Marie (12/09/1741, La Rochelle- < 1765) ; Charles Thimotée (16/12/1743, La Rochelle - 26/01/1745, La Rochelle) ; Alexandre (28/09/1745, La Rochelle - 28/7/1749, La Rochelle) ; Charlotte (Charlotte Thérèse) (Thérèse Charlotte) (21/06/1750, La Rochelle - ?)
[17] BMS 1750-1760, vue en ligne 62/95
[18] BMS 1737-1792, ADCM 2E10/2, vue en ligne 163/356
[19] marié à Thérèse Legardeur de Lisle
[20] BMS 1737-1792, ADCM 2E10/2, vue en ligne 164/356
[21] BMS 1750-1760, vue en ligne 67/95
[22] archives de l’association Expression-Hist cote EH 4689
[23] marié en 1756 à Marie François Marsault
[24] marié en 1745 avec Marguerite Marie Peroche, nourrice
[25] marié en 1754 à Gabrielle Janvret
[26] ADCM, GG 260, paroisse Saint-Barthélémy, acte du 28 avril 1744
[27] La Rochelle paroisse Saint Barthélémy, tables décennales 1670-1792, en ligne vue 67/98
[28] ADCM, GG 260, La Rochelle, collection communale, BMS paroisse Saint-Barthélémy, 1744, en ligne vue 13/32
[29] conseiller au Conseil supérieur
[30] date du baptême de leur premier enfant en la paroisse Saint-Barthélémy
[31] Étienne Taillemite, « LATOUCHE MacCARTHY, CHARLES », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 3, Université Laval/University of Toronto, 2003 dont les sources sont: AN, Marine, B3, 549, ff.34–41 ; Marine, B4, 61 ; 64 ; 73 ; 76 ; 80 ; 98 ; Marine, C1, 160 ; 165 ; 166, p. 362 ; Marine, C7, 191 ; Marine, G, 38, p. 140.— Taillemite, Inventaire analytique, série B, I.— Fauteux, Les chevaliers de Saint-Louis, 152.— Lacour-Gayet, La marine militaire sous Louis XV (1910), 182, 496.— Troude, Batailles navales de la France, I : 344, 347, 423.— Le capitaine Macarty, BRH, XIV (1908) : 61s.
[32] Promu capitaine de vaisseau le 17 avril 1757, MacCarthy commanda la frégate l’Abénaquise dans l’escadre de Dubois de La Motte qui avait l’ordre de se porter à la défense de l’île Royale. Au retour, la frégate, séparée du reste de l’escadre par un coup de vent, eut à combattre contre un vaisseau de 70 canons et une frégate. Blessé à la tête, MacCarthy dut amener son pavillon et fut conduit en Angleterre où il demeura prisonnier jusqu’en mai 1758. En 1760, on lui confia le commandement de la Sirène, de la Flore et de la Valeur, navires armés par des particuliers à destination de l’île de Saint-Domingue (île d’Haïti). Il parvint sans incident dans cette colonie mais, au retour, les trois bâtiments furent attaqués à la sortie du Cap (Cap-Haïtien ou Le Cap) par trois vaisseaux anglais. Le combat dura deux jours, mais l’explosion accidentelle d’un canon et un incendie à bord obligèrent MacCarthy à se rendre. Il rentra en France le 31 août 1761.
[33] IAD du 26 avril 1766, ADCM, Notaire FLEURY fils, 3E 1637, premier semestre 1766 (Réf EH 4694)
[34] état très mauvais
[35] Sépulture de Jean Marillet du 17 novembre 1762, ADCM, BMS Angoulins paroissial 1761-1792 (en ligne vue 16/188) et ADCM, 2E10/2*, BMS Angoulins collection du greffe 1737-1792 (en ligne vue 199/356).
[36] Mariage Jacques Besson - Louise Suire du 9 novembre 1751, ADCM, BMS Angoulins paroissial 1750-1760 (en ligne vue 15/95) et ADCM, 2E10/2*, BMS Angoulins collection du greffe 1737-1792 (en ligne vues 120-121/356). Parmi les témoins Angélique Guillemin épouse de Charles Maccarthy capitaine de frégate.
Le contrat de mariage est passé le 29 du mois précédent à Angoulins en la maison de Charles Maccarthy lieutenant de vaisseau du Roy et l’on remarque parmi les signataires Guillemin de Maccarthy voir Contrat de mariage de Jacques Besson - Louise Suire du 29 octobre 1751, ADCM, notaire SAVARIT, 3E 1911 boite 1/2, registre 3/6 (Réf EH 2492).
[37] Contrat de mariage de François Janvret - Jeanne Cochard du 31 mai 1751, ADCM, notaire GUILLEMOT, 3E 1859 (Liasse 1749-1752), f° 58-59 (en ligne vues 372-374) (Réf EH 5175).
L’acte du mariage, célébré à Angoulins le 20 juillet suivant, n’indique que la résidence de Jeanne Cochard paroisse Saint-Barthélémy à La Rochelle sans mentionner ni sa profession, ni son employeur.
[38] Denis MACCARTHY de la MARTIÈRE (1713-1784) Chevalier seigneur de La Martière au baillage d'Oléron, Écuyer, Capitaine de navire, époux de Renée ROBERT
[39] cf ADCM, B 158

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