Le 30 mai 1892, plusieurs
pêcheurs habitants d’Angoulins adressent une lettre[1]
à monsieur le maire de la commune. Les pétitionnaires messieurs « Neveu, Brisson, Datin et six autres pêcheurs »[2]
exposent qu’il n’existe alors « aucun
abri pour leurs embarcations ». Ils pensent qu’une jetée en pierres
suffirait pour éviter « des
désastres qui se renouvellent presque tous les ans »[3].
Dans ce même document, ils prient l’édile de bien vouloir transmettre leur
demande au préfet et de faire ressortir les avantages que la navigation à la
pêche retirerait de la construction de cet ouvrage. La pétition est évoquée
lors du conseil municipal du 2 juin[4]
suivant. Le conseil appuie favorablement la demande des pêcheurs et propose de
la faire parvenir au service maritime afin d’étudier le projet d’abri dont il
est question. Le 21 juillet 1892, une visite du littoral de la commune est
effectuée en présence des intéressés et il est reconnu que la pointe de Loiron située
au Sud-est du Chay est, de tous les points de la côte, celui qui convient le
mieux pour la construction d’une « jetée abri » : cette pointe
protège une anse naturelle à fond de sable dans laquelle les embarcations
viennent déjà mouiller pour s’abriter contre la violence des vents de Sud-ouest.
Les documents d’archives montrent que plusieurs fois déjà, « des habitants d’Angoulins ont entrepris avec
l’autorisation du service maritime, de construire sur cette pointe, une jetée à
pierres sèches destinée à protéger l’anse du Loiron »[5].
Toutefois, en 1892, cette jetée « commencée
à plusieurs reprises, n’a jamais été achevée » [6].
Nous apprenons que « les intéressés,
à leurs frais et risques avaient transporté sur ce point de grosses pierres
ramassées à la côte et les avaient disposées de manière à présenter un obstacle
aux vagues soulevées par les grands vents de Sud Sud-Ouest ». Même
rudimentaire[7], cette
amorce de jetée, « qui n’est en
somme qu’un amas de pierres posées sans régularité » [8]
a cependant résisté déjà à de fortes tempêtes. Il s’avère que malgré sa très
faible longueur, elle procure déjà un maigre abri aux embarcations qui viennent
mouiller dans la petite anse qu’elle protège. Aussi, les pétitionnaires
imaginent qu’il suffirait donc « de
prolonger cette jetée de 10 mètres dans la même direction, d’en régulariser le
profil et de la surhausser jusqu’au niveau des hautes mers de vive eau, pour
obtenir un calme relatif dans cette anse et abriter les quelques petites
embarcations de pêche qui fréquentent le littoral d’Angoulins ». Des
plans et profils représentant les travaux qu’il conviendrait d’exécuter pour
mettre cette digue « en état de
rendre les services qu’on peut attendre d’un ouvrage de ce genre » [9]
sont dressés. Les intéressés directs, présents à la visite des lieux, offrent
de participer aux frais de transports des matériaux, mais ils demandent que la
Commune et l’Etat leur viennent en aide en participant aussi à ces transports
et en se chargeant de la pose et de l’arrimage des pierres rendues à pied d’œuvre.
La part à la charge des intéressés représenterait environ le tiers de la
dépense, estiment-ils. Si du côté des experts l’utilité de cette jetée ne
semble pas pouvoir être contestée, des réserves sont toutefois émises : « Dans les dernières tempêtes de janvier 1890,
toutes les embarcations mouillées sur la côte d’Angoulins ont éprouvé de
sérieuses avaries ; plusieurs d’entre elles ont été démâtées ou défoncées
après avoir été jetées à la côte. A chaque tempête, lorsque la mer est soulevée
par de gros vents de Sud-ouest, on constate de nouvelles avaries. Cependant le
nombre de ces petites embarcations est tellement restreint, 10 à 12 environ,
que la construction de l’ouvrage dont il s’agit ne peut réellement pas
présenter un caractère d’intérêt général. L’Etat doit donc rester étranger à la
question financière et se borner à contrôler et surveiller les travaux, à
accorder la gratuité du ramassage des matériaux à la côte, à ne pas percevoir
de redevance pour la surface qui sera occupée par l’ouvrage sur le domaine
public maritime. » [10]
Le 1er septembre 1892, la préfecture de la Charente-Inférieure
autorise les pêcheurs « à établir la
jetée afin de créer un abri pour leurs bateaux »[11].
L’autorisation préfectorale reprend les termes du rapport de la visite de
juillet : ainsi l’ouvrage qui prendra son enracinement dans la falaise devra
« être entièrement construit à
pierres sèches ramassées à la côte ; employant de gros blocs enchevêtrés
avec soin et ne pesant pas moins de 40 à 50 kilogrammes. La largeur du
couronnement sera de 2 mètres, les talus inclinés à 45 degrés ;
l’extrémité, côté du large, sera arrondie en forme de musoir. » [12]
Dans un avis du jour suivant[13],
l’ingénieur en chef des services maritimes propose à l’administration
d’accorder à la commune d’Angoulins une subvention du tiers de la dépense
évaluée à 1200 francs soit 400 francs ainsi que le concours du service maritime
pour l’exécution des travaux « si la
commune consent à se charger de l’établissement de cette jetée avec la
participation des intéressés »[14].
De son côté, l’autorité maritime
à laquelle l’affaire est aussitôt soumise, reconnait que « l’industrie de la pêche ne saurait prendre
de développement à Angoulins qu’autant que les pêcheurs pourraient trouver sur
le littoral un abri sûr pour y mouiller leurs embarcations ». C’est
pourquoi, l’administration de la marine émet l’avis qu’il y a alors bien lieu
« de donner satisfaction au vœu des
pétitionnaires »[15].
Le dossier est examiné dès le 20 novembre 1892[16]
par le conseil municipal de la commune[17].
Le président de la séance communique à ses collègues les pièces relatives au
projet de construction du môle à la pointe de Loiron. En particulier, est
présenté le rapport de l’ingénieur en chef des travaux duquel il résulte les
1200 francs de dépense nécessitée (les deux tiers, soit 800 francs à la charge
de la commune). Le conseil, après examen des pièces et après en avoir délibéré,
est d’avis que la commune ne peut prendre aucun engagement, avant, tout au
moins, que les pétitionnaires fassent connaitre le montant de la somme pour
laquelle ils sont disposés à contribuer dans la dépense des travaux. Le conseil
motive son choix en considération du nombre fort restreint des embarcations
appelées à profiter de cet abri, autrement dit que « la construction de l’ouvrage dont il s’agit ne présente pas réellement
un caractère d’utilité publique ou générale »[18].
Le 15 décembre 1892[19],
sur convocation du service des Ponts et Chaussées[20],
les intéressés à la construction de la jetée se réunissent alors à la mairie
d’Angoulins afin de connaitre les conditions dans lesquelles ils consentent à
participer dans la dépense qu’il résultera. Le père Beulet, Florentin Datin,
Jean Donatien, Améric Gilet, Léopold Neveu, le dit Brisson et François Verdier
(les dits Fumoleau et Bachelier sont alors absents) prennent l’engagement de
participer pour la somme de 200 francs[21]
(qui représente le concours en nature
qu’ils s’étaient engagés à fournir en se proposant de ramener et transporter
les matériaux à employer[22])[23].
De cet engagement la part de la dépense incombant à la commune se trouve alors
réduit à 600 francs[24].
Un rapport, non retrouvé[25],
en date du 28 décembre, invite le maire d’Angoulins à solliciter de nouveau le
conseil municipal afin de savoir « s’il
consentirait à prendre à sa charge la construction de l’ouvrage projeté avec le
concours de l’Etat pour 400 francs et celui des marins intéressés pour 200
francs ». C’est chose faite le 19 février 1893 : mais lors de la
séance[26],
le conseil émet l’avis que la somme de 200 francs à laquelle s’engagent les
principaux intéressés à la construction du môle projeté est insuffisante. La
commune se propose toutefois de contribuer « pour un tiers dans les frais (soit 400 francs) si les pétitionnaires
prenaient eux-mêmes l’engagement de participer pour la même somme de 400
francs »[27].
Le 6 avril 1893[28],
le rapport de l’ingénieur, nous apprend que moins d’un mois auparavant, le 13
mars, les signataires de la pétition ont été de nouveau réunis à la mairie
d’Angoulins. Les marins sont alors « unanimes
à déclarer qu’ils ne pouvaient augmenter la somme qu’ils se sont engagés à
verser. Ils ont demandé que l’administration voulût bien avoir égard aux
avantages que la construction procurera dans l’avenir aux marins d’Angoulins. ».
Conscients de mettre en péril le projet par ce refus, les pêcheurs proposent
que « dans le cas où cette
proposition ne serait pas admise, les intéressés ont demandé que le projet ne
fût pas abandonné par suite de cette réduction de leur part contributive mais
que la dépense fût elle même réduite à 1000 francs par la diminution de la
longueur de l’ouvrage (avec la répartition de la somme suivante : part de
l’Etat 400 francs, part de la Commune 400 francs, part des intéressés 200
francs) »[29].
Quant à l’ingénieur, il pense qu’il est préférable de continuer le
môle tel qu’il a été prévu au projet et de conserver sa longueur totale de
45 m 50 rappelant que « lors de la
visite des lieux, cette longueur avait été reconnue indispensable par les
intéressés eux-mêmes, pour produire dans l’anse du Loiron, le calme relatif
nécessaire à la tenue des embarcations qui viendront en cas de mauvais temps,
jeter l’ancre à l’abri de cet ouvrage. »[30]
. Pour n’apporter aucune modification au projet présenté, l’ingénieur motive
une demande de subvention de 600 francs au ministère des Travaux Publics en estimant
tout d’abord « que la part de 400
francs votée par la commune d’Angoulins est bien en rapport avec les intérêts
qu’elle peut avoir » ; ensuite en soutenant la position des
pêcheurs en argumentant de la sorte : « nous avions pensé que les intéressés auraient fait eux-mêmes un plus
grand sacrifice pour obtenir la mise à exécution d’un projet dont ils ont pris
l’initiative, mais plusieurs de ces marins sont âgés ; d’autres ont des
occupations qui les empêchent de se livrer régulièrement à la pêche et ils ont
déclaré à la dernière réunion que leur demande avait pour but de favoriser
moins leur industrie personnelle actuelle que le développement de la pêche
côtière sur cette partie du littoral, en assurant dans l’avenir un abri aux
embarcations qui viendraient à fréquenter en plus grand nombre le littoral
d’Angoulins »[31].
Par décision du 27 mai 1893[32],
le ministère des Travaux Publics invite les ingénieurs à ouvrir des conférences
mixtes sur les dispositions proposées « au cas où les intéressés s’engagent avec le conseil municipal
d’Angoulins à prendre à leur charge les 2/3 au moins de la dépense »[33].
Mais avec cette condition financière, le projet s’enlise. En septembre, dans un
courrier daté du 18, l’ingénieur déplore « depuis le mois de mai, nous n’avons plus entendu parler de cette
affaire »[34].
Le 30 septembre, nous apprenons qu’il a relancé la commune par courrier le 23
septembre[35] mais
que le conseil municipal et les intéressés restent toujours campés sur leurs
positions précédentes[36].
C’est l’impasse pendant plusieurs mois, mais le 4 juillet 1894[37],
l’ingénieur peut enfin annoncer l’ouverture des conférences mixtes : entre
temps le conseil municipal a renouvelé[38]
son engagement de contribuer pour 400 francs à l’ouvrage, les marins ont
réitéré leur intention de concourir à hauteur de 200 francs, et en outre une bienvenue
liste de souscription a été ouverte entre les habitants de la commune qui a
produit la somme de 200 francs.
La conférence se tient dès le
mois suivant[39]. Le
procès verbal rédigé le 24 septembre[40]
nous renseigne un peu mieux sur la teneur des échanges : Messieurs Guérandel,
chef du Génie à La Rochelle, Vicaire, ingénieur des Ponts et Chaussées chargé
de l’intérim du service des travaux hydrauliques de la Marine à Rochefort et Viennot,
ingénieur des Ponts et Chaussées chargé du service maritime de l’arrondissement
de La Rochelle[41] sont
ainsi réunis « à l’effet d’examiner
le projet de construction d’un môle formant jetée à la pointe du Loiron commune
d’Angoulins ». Suite à un nouvel exposé du dossier, les représentants
finissent par émettre un avis favorable au projet : celui-ci intéresse le
Département de la Guerre « en tant
que construction dans la zone frontière », et l’ingénieur des Travaux
hydrauliques de la Marine estime quant à lui que l’ouvrage projeté « présente le pus grand intérêt pour les
pêcheurs qui viennent remiser leurs embarcations dans l’anse du Loiron ».
L’exécution des travaux va donc pouvoir être lancée[42]
conformément aux dispositions prévues dans l’étude sommaire de septembre 1892. En
effet, « aucun changement ne s’étant
produit dans la configuration de la côte, ni dans le relief du sol depuis
l’établissement des profils qui ont servi de base à la préparation de
l’avant-projet »[43]
la dépêche ministérielle du 24 novembre[44]
n’apporte aucune modification et le 15 mars 1895[45],
les ingénieurs valident un projet définitif de construction. Les clauses et
conditions sont ainsi rappelées : « La jetée à construire aura 45,50 mètres de longueur, elle prendra son
enracinement à la pointe du Loiron et se dirigera au droit en direction du
moulin de Sècheboue ; elle sera établie sur les mêmes fondations que la
jetée déjà commencée ; La largeur en crête sera de 2 mètres, le
couronnement sera établi horizontalement à la cote 5,80 par rapport au zéro des
cartes marines, les parements seront formés par des talus inclinés à 45° ;
L’extrémité côté du large sera terminée par un musoir dont le talus également
incliné à 45° se raccordera avec les talus de la jetée... »[46]
Pour effectuer la mise en œuvre, des entrepreneurs sont recherchés dans la
commune d’Angoulins mais « seuls des
entrepreneurs de transports, non habitués à l’exécution des travaux à la mer
ont offert leur concours ». Ceux ci ne présentant pas de garanties
suffisantes de capacité, M. Martin, le conducteur des Ponts et Chaussées, s’adresse
à l’entreprise Privat frères habituellement
en chargé des travaux d’entretien du port de La Rochelle.
Avant approbation ministérielle
définitive, le préfet invite le conseil municipal d’Angoulins de bien vouloir
prendre l’engagement de participer annuellement dans les proportions des 2/3
aux frais d’entretien[47]
et de verser au Trésor la somme prévue et ce avant tout commencement
d’exécution. Ainsi appelés à délibérer, les élus[48]
votent, le 30 mai 1895[49],
à l’unanimité, les conditions posées[50].
Les versements sont effectués entre février et avril 1896[51] (le
versement de la part[52]
contributive de la commune est effectué le 5 mars[53],
la déclaration[54] à la
caisse du receveur des finances date du 22 avril).
Après avoir de nouveau pris
connaissance des plans et profils relatifs à la construction du môle, les
entrepreneurs Privat frères
s’engagent, par soumission[55]
le 8 mai 1896[56], à
exécuter ce travail conformément au cahier des charges. Ce dernier reprend les
conditions précitées et il précise concernant le choix des matériaux et les
méthodes de construction : « Les
matériaux à employer seront ramassés sur la côte du Loiron et des Chirats, le
plus près possible de la jetée à construire. On ramassera les moellons de
toutes formes et de toutes dimensions mais on rejettera ceux dont le poids
serait inférieur à 40 kg. Ces moellons seront employés à sec, enchevêtrés et
serrés les uns contre les autres de manières à laisser entre eux le moins de
vide possible. Les plus grands vides seraient toutefois remplis avec des
matériaux de plus petites dimensions. Les pierres du plus fort échantillon
seront employées dans les talus, elles seront posées à la main sans être
taillées ; les faces les plus régulières des moellons seront présentées en
parement. Ces moellons seront fortement assujettis au marteau ou au maillet
afin que les parements dressés suivant une surface aussi régulière que possible
ne présentent que peu d’aspérité. »[57]
Le devis de maçonnerie mentionne bien 400 mètres cubes[58]
de pierres sèches « ramassées à la
côte y compris triage, ramassage, transport, arrimage des moellons, façon des
talus, remplissage des vides »[59]
tous frais de main d’œuvre, faux frais et bénéfice compris à raison de 3 francs
le mètre cube.
Le 25 juin 1896[60],
conformément à leur soumission (approuvée par décision ministérielle en date du
10 juin[61]),
les entrepreneurs Privat frères sont
invités à commencer dans un délai de 10 jours, le môle abri du Loiron. Le
chantier s’étalera sur 10 mois et le 29 avril 1897[62]
un procès verbal[63] est
dressé par l’ingénieur[64]
des Ponts et Chaussées qui se transporte à la pointe du Loiron. Après examen et
vérification des travaux de construction du môle abri, il reconnait que ces
travaux satisfont aux conditions du devis, accordant, de fait, la réception
définitive de l’ouvrage[65].
La digue établie pour constituer un abri pour les
embarcations de Loiron est donc finie au printemps 1897. Ses dimensions finales
sont les suivantes :
longueur : 45m
hauteur à l’extrémité Est avant le talus du musoir :
(cote de la digue par rapport au zéro des cartes - cote du terrain soit 5,80m -
2,90m) = 2,90m
hauteur à l’extrémité Ouest avant le rocher : (cote de
la digue par rapport au zéro des cartes - cote du terrain soit 5,80m - 5,00m) =
0,80m
largueur du couronnement sur toute la longueur
sommitale : 2,00m
largeur au sol à l’extrémité Est : 7,80m
largeur au sol à l’extrémité Ouest : 3,60m
Les volumes de la jetée peuvent être calculés selon trois sections, la
première de 9 mètres, la seconde de 15,50 mètres et la dernière de 20, 50
mètres de longueur. L’avant métré présente, en effet, trois calculs permettant
de définir le cubage :
Profil 1 : longueur x ((largeur de la crête+ largeur de la
base)/2) x hauteur
soit 9.00 x ((2,00+7,80)/2) x 2,9 = 127,89
Profil 2 : longueur x ((largeur de la crête+ largeur de la
base)/2) x hauteur
soit 15,50 x ((2,00+7,6)/2) x 2,8 = 208,32
Profil 3 : longueur x ((largeur de la crête+ largeur de la
base)/2) x hauteur
soit 20,50 ((2,00+5,80)/2) x 1,9 = 151,90
soit 488,11 m3 au total
In fine, la structure culmine à la cote de 5,80 mètres par
rapport au niveau au zéro des cartes marines soit de quoi couvrir la moyenne
des hautes mers de vives eaux mais est toutefois submergée lors du niveau des
hautes mers d’équinoxe (en 1924-1925, un projet de surhaussement du môle du
Loiron restera sans suite[66].)
article de Denis Briand
[1] document
non retrouvé mais évoqué in ADCM, S 3182, Pièces 2, 32 et 33
[2] ADCM, S
3182, Pièce 32
[3] ADCM, S
3182, Pièce 33
[4] ADCM, S
3182, Pièce 2
[5] ADCM, S
3182, Pièces 25 et 33
[6] ADCM, S
3182, Pièce 33
[7] ADCM, S
3182, Pièce 25
[8] ADCM, S
3182, Pièce 33
[9] ADCM, S
3182, Pièce 33
[10] ADCM, S
3182, Pièce 33
[11] ADCM, S
3182, Pièce 32
[12] ADCM, S
3182, Pièces 2, 32 et 33
[13] ADCM, S
3182, Pièces 28 et 29
[14]
éléments rapportés aussi en avril 1893 : cf ADCM, S 3182, Pièces 26 et 27
[15] ADCM, S
3182, Pièces 28 et 29
[16] ADCM, S
3182, Pièces 2 et 31
[17] alors
constitué du maire Guichard, et des conseillers Véron, Cumin, Denis, Nadeau,
Champigny, Gauvin, Brisson, Vergnaud, et Groleau.
[18] ADCM, S
3182, Pièce 31
[19] ADCM, S
3182, Pièce 30
[20] ADCM, S
3182, Pièces 28 et 29
[21] à la
condition que les intéressés absents à la présente réunion accepteront
l’engagement que les signataires prennent aujourd’hui au nom de tous les
intéressés.
[22] ADCM, S
3182, Pièces 28 et 29
[23] conclusions
rapportées aussi en avril 1893 : cf ADCM, S 3182, Pièces 26 et 27
[24] ADCM, S
3182, Pièces 26 et 27
[25] nous
apprenons son existence avec le rapport d’avril 1893 (cf ADCM, S 3182, Pièces 2,
26 et 27)
[26]
délibérations municipales non retrouvées mais dont nous apprenons l’existence
et la teneur avec le rapport d’avril 1893 (cf ADCM, S 3182, Pièces 26 et 27)
[27] ADCM, S
3182, Pièces 26 et 27
[28] ADCM, S
3182, Pièces 26 et 27. Document évoqué in ADCM, S 3182, Pièce 2
[29] ADCM, S
3182, Pièces 26 et 27
[30] ADCM, S
3182, Pièces 26 et 27
[31] ADCM, S
3182, Pièces 26 et 27
[32] ADCM, S
3182, Pièce 25. Document évoqué in ADCM, S 3182, Pièce 2.
[33] voir
aussi ADCM, S 3182, Pièce 15
[34] ADCM, S
3182, Pièce 24
[35]
document non retrouvé
[36] ADCM, S 3182, Pièce 23
[37] ADCM, S
3182, Pièce 22. Document évoqué in ADCM, S 3182, Pièce 2.
[38]
délibération du 17 mai, non retrouvée
[39] ADCM, S
3182, Pièces 2, 15, 16, 17, 18, 20 et 21
[40] voir
aussi le projet de PV (ADCM, S 3182, Pièce 19). Document évoqué in ADCM, S
3182, Pièce 2
[41]
représentants respectivement des ministères de la Guerre, de la Marine et celui
des Travaux Publics
[42] voir
rapport et courrier (ADCM, S 3182, Pièces
11 et 12)
[43] ADCM, S
3182, Pièce 10 ; information citée par ailleurs dans le rapport du 8 mai
1896 (cf ADCM, S 3182, Pièce 46)
[44] date figurant aussi in ADCM, S 3182, Pièces 2,
10, 46 et 50
[45] date
confirmée in ADCM, S 3182, Pièce 2
[46] ADCM, S
3182, Pièces 10, 46 et 50
[47] information citée par ailleurs dans
le rapport du 8 mai 1896 (cf ADCM, S 3182, Pièce 46)
[48] détail
des présents in ADCM, S 3182, Pièce 44
[49] ADCM, S 3182, Pièce 44 ; date confirmée
par ailleurs in ADCM, S 3182, Pièces 2, 39 et 50
[50] voir
rapport du 10 juillet 1895 (ADCM, S 3182, Pièces 8 et 9)
[51]
courriers (ADCM, S 3182, Pièces 5, 6 et 7) ; voir aussi ADCM, S 3182,
Pièce 2
[52] la part de l’Etat sera versée à
l’entrepreneur le 12 janvier 1897 cf
ADCM, S 3182, Pièce 49 (date relevée par ailleurs sur le document
ADCM, S 3182, Pièce 47)
[53] le
récépissé enregistré à la Préfecture sour le n°74 ; date confirmée par
ailleurs dans le rapport du 8 mai 1896 (cf ADCM, S 3182, Pièce 46) et la
dépêche ADCM, S 3182, Pièce 50
[54] sur le
produit de fonds de concours pour dépenses publiques ; ADCM, S 3182, Pièce
45, document cité aussi in ADCM, S 3182, Pièce 39.
[55] ADCM, S
3182, Pièce 36 ; information confirmée par ailleurs in ADCM, S 3182, Pièce
50
[56] ADCM, S
3182, Pièces 36, 37, 38 et 43 + voir détail listé in ADCM, S 3182, Pièce 39
[57] ADCM, S
3182, Pièce 37
[58]
Précisément le volume de la jetée est estimé à 400 m3 mais les pierres à
ramasser représenteront vraisemblablement 300 m3, les vides étant estimés au
1/4 réduisant le cube à transporter à 300m. Voir aussi calculs in ADCM, S 3182,
Pièce 43
[59] ADCM, S
3182, Pièce 38
[60] ADCM, S
3182, Pièce 3 ; date confirmée par le bordereau ADCM, S 3182, Pièce 2
[61] ADCM, S 3182, Pièce 50 ; date
relevée par ailleurs sur les documents suivants : ADCM, S 3182, Pièces 47
et 49
[62] date
relevée par ailleurs sur le document ADCM, S 3182, Pièce 47
[63] ADCM, S
3182, Pièce 48
[64] chargé
du service des travaux maritimes du premier arrondissement du département
[65] voir
détails ADCM, S 3182, Pièce 48
[66] voir
mention porté sur le bordereau ADCM, S 3182, Pièce 2
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