L’engagement de Jean-Baptiste Courtin, boulanger d’Angoulins, pour Québec (1719)


Partis pour la Nouvelle-France, plusieurs angoulinois ont déjà été attestés comme engagés. En effet, depuis notre énumération effectuée avec Claudette Brisson-Bodin[1], nous comptons près d’une douzaine de noms parmi eux. Mais jusqu’alors, un seul contrat d’engagement, celui d’Elie Froget (1642), nous était connu grâce aux travaux de Jean Joguet[2]
Récemment, nous avons pu mettre la main sur un second acte. La rareté de ce genre de document nous pousse aujourd’hui à vous en présenter la teneur et à vous parler de la famille de cet angoulinois parti fonder sa vie outre-Atlantique, sur les bords du Saint-Laurent à Québec.

La famille Courtin d’Angoulins : Pierre Courtin (1663-1714) et Françoise Roux (1658-1738)

Nos dépouillements d’archives nous permettent tout d’abord de repérer Pierre Courtin. Né vers 1663, il épouse le 27 août 1685[3], à Angoulins, Françoise Roux. Connu comme laboureur à bras[4] et tailleur d’habits[5], Pierre Courtin - qui a au moins deux frères identifiés[6] (Jacques et Jean) - décède le 6 juin 1714[7] à Angoulins. En l’état des recherches, le couple paraît avoir eu 8 enfants : six filles et deux garçons et seuls ces deux derniers semblent atteindre l’âge adulte. Nous relevons, en ce sens (toutes les dates sont données à Angoulins) : 
- Marie, mise en terre le 20 décembre 1689[8] (âgée de 3 ans et demi, née vers juin 1686, sans avoir pu retrouver son acte de baptême) ;
- Philippe, baptisé[9] le 7 mars 1688, né cinq jours auparavant, le 2[10].
- Marie-Françoise dont nous trouvons le baptême[11] le 24 septembre 1690[12] (pas trace par la suite) ;
- Marguerite baptisée le 8 mars 1693[13] et inhumée, sept mois plus tard, le 11 septembre 1693[14] ;
- Marie-Thérèse baptisée le 8 septembre 1695[15] à Angoulins (aucune trace par la suite également) ;
- Jean-Baptiste baptisé le 1 novembre 1698[16] (voir paragraphe ci-dessous) : « Le premier du dit mois est né et a été baptisé Jean fils légitime de Pierre Courtin et de Françoise Roux ont été parrain Jean Garos et marraine Marie Fouaceau[17] qui ont déclaré ne savoir signer fait par moi François Ollivier curé »[18] ;
- Marie- Jeanne dont le baptême est relevé le 17 avril 1702[19] (pas d’information complémentaire) ; 
- Madeleine baptisée le 13 février 1705[20] et décédée le 29 octobre 1708[21] à l’âge de trois ans et demi.
Les archives concernant leur communauté sont plutôt indigentes. Nous ne connaissons, en effet,  actuellement, qu’un seul acte notarié en rapport avec eux : Pierre courtin et Françoise Roux vendent[22], le 7 juillet 1709, un casseron de terre au fief des Bourins que le couple tient par héritage de la famille Roux. C’est un boulanger rochelais, Nicolas Rivière, qui se rend alors acquéreur du champ pour 25 livres. 
  
Jean-Baptiste Courtin (1698-1732)

Comme son frère aîné, Jean-Baptiste nous est connu comme boulanger. Il tente donc de s’engager le 15 février 1719[23] à l’âge de 19 ans. Cet acte est passé pour trois années. Nous lisons qu’il est alors « boulanger, natif d'Angoulins, âgé de 20 ans ou environ » et signe « auprès de Charles Des Rivières de La Harpe, habitant de la Louisiane, pour l'aller servir audit lieu de son métier de boulanger et toutes autres choses raisonnables qui lui seront commandées ». Toutefois, l'acte est annulé par la mention marginale : « Néant pour n'avoir pas voulu payer les droits demandés »'. Il repasse probablement un autre contrat puisqu'il se marie quatre années plus tard, le 29 mai 1723[24], à Québec (paroisse Notre-Dame-de-Québec), avec Marguerite Pépin[25] dit La Chance[26]. L’acte de mariage précise que Jean Baptiste[27] est « originaire de la paroisse d’Angoulin, diocèse de la Rochelle » mais il faut corriger le nom de sa mère car ses parents sont désignés comme Pierre Courtin et Françoise « Giraut »[28].
De ce lit, sont issus cinq enfants :
- Louise Marguerite[29] (29 octobre 1723[30] - 1 novembre 1723[31])
- Marie Louise ou Louise[32] (4 février 1725[33] - 22 décembre 1729[34])
- Marguerite ou Marguerite Elizabeth[35] (17 février 1729[36] - 23 août 1729[37])
 - Jean-Baptiste[38] (15 septembre 1730 - date inconnue) qui se marie avec Madeleine Laroche[39] le 8 avril 1755[40] à Neuville (Saint-François, Port-Neuf). Le couple a au moins quatre fils, morts en bas âge : nous retrouvons en effet un Jean-Baptiste[41] (26 mars 1762[42]-19 juin 1762[43]) ; un Jean-Baptiste[44] (8 novembre 1763[45]-22 novembre 1763[46]) ; un troisième Jean-Baptiste[47] (1 décembre 1767[48]- 3 mai 1768[49]) ; et un quatrième fils de sexe masculin inhumé sans prénom[50] (30 novembre 1767-03 décembre 1767[51]).
- Marie Madeleine[52] (24 juillet 1732[53] - date inconnue[54]) qui se marie avec François Malherbes Champagne[55] un tailleur d’habits québécois le 19 mai 1749[56] à Québec.
Jean Baptiste Courtin décède le 29 décembre 1732[57] à Québec et est inhumé le lendemain. Après le décès de Jean-Baptiste, Marguerite Pépin se remarie avec Jacques Pilet La Jeunesse[58] le 21 février 1735[59].

Quelques informations complémentaires sur les membres de la famille

- Françoise Roux (1658-1738), la mère de Jean-Baptiste.
Lors de son mariage, nous apprenons qu’elle est la fille de François Roux et de Françoise Buroy[60] ce qui permet d’effectuer quelques précieux liens de parentèle.
Françoise vend transporte et arrente[61] en septembre 1737, à André Brochet[62] et sa femme Marie Pochon[63] un héritage de la famille Roux : une maison[64] de deux chambres basses et deux hautes au-dessus à faît et à plancher couverte de tuiles ainsi que la moitié d’un jardin.
Elle décède le 26 octobre 1738[65] et est inhumé le lendemain dans le cimetière paroissial d’Angoulins.

- Philippe (1688- 1758), le frère de Jean-Baptiste.  
Natif du bourg d’Angoulins[66], il se marie à 36 ans, le 26 février 1724[67] à La Rochelle avec Madeleine Genot, une rochelaise. Il est alors maitre boulanger dans la paroisse Saint-Nicolas.
Il est présent à l’inhumation de sa mère le 26 octobre 1738.
Philippe passe une transaction[68] en septembre 1749 pour assoupir le procès qui s’est élevé par devant le sénéchal de la châtellenie d’Angoulins, avec ses voisins. Le conflit l’oppose avec Louis Gaillard un saunier et André Brochet un laboureur (tous deux d’Angoulins), au sujet d'une mitoyenneté de mur (et d'une fenêtre dans ce mur) avec droit de l’échelle.  Dans l’acte[69], Philippe Courtin est toujours, à cette date, boulanger à La Rochelle et est présenté comme héritier de Françoise Roux veuve Pierre Courtin.
Philippe Courtin, le 31 octobre 1755, arrente à Nicolas Bertin, par acte de Collonnier, notaire à La Rochelle, une petite maison de famille.
Deux actes nous permettent d’affirmer que Philippe décède entre 1755 et 1763. Une recherche dans les tables décennales des sépultures de la paroisse Saint-Nicolas[70] nous apprend alors la date de son inhumation : le 19 mai 1758. L’acte, qui figure bien au registre[71] paroissial, montre que sa veuve assiste à sa sépulture.

- A propos de deux enfants canadiens de Jean Baptiste (1698-1732) : Marie Madeleine (1732- ?) Jean-Baptiste (1730- ?) :
Nous retrouvons, le 28 janvier 1763, un acte concernant François Malherbe, tailleur d'habits au Québec, en Canada et Madeleine Courtin sa femme, alors présents à La Rochelle, pour eux mais agissant[72] aussi au nom de Jean-Baptiste Courtin « habitant de la paroisse de Saint-Laurent de la ville de Montréal » leur frère et beau-frère. Dans le document, Jean Baptiste et Madeleine, sont désignés comme « frère et sœur, héritiers chacun pour une moitié de défunt Philippe Courtin boulanger à La Rochelle, leur oncle, qui l'était lui même de Pierre Courtin tailleur d'habits et de Françoise Roux sa femme, ses père et mère ». Il est question du transport de deux rentes[73] (20 livres sur la maison[74] de quatre chambres et 9 livres sur la petite maison composée d’un chambre basse et un petit jardin au-devant[75]) à François Chauvet un marchand angoulinois et à sa femme Jeanne Bertrand.


Au final, cette petite note nous a donné l’occasion de faire une synthèse, de corriger quelques erreurs et de donner des dates et actes notariés inédits sur cette famille Courtin, dont Jean-Baptiste est parti, au XVIIIe siècle, d’Angoulins pour le Canada.


Note de Denis Briand


[1] article EH 150, Le Colporteur n°12, année 2009
[2] Jean Joguet, « L’engagement d’Elie Froget », publié en juillet-août 1955 dans le journal paroissial L’Echo des Sirènes et dans la compilation de ses différents articles par Denis Briand en 2009 « Si Angoulins m’était conté par Jean Joguet » pages 30-31.
[3] ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1594-1685, disponible en ligne, vue 212/231
[4] ADCM, 2 E 10/1* - Angoulins - Collection du greffe - Registre paroissial - BMS 1689-1690, disponible en ligne, vue 7/7 ou ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1683-1698, disponible en ligne, vue 33/100 ; ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1698-1710, disponible en ligne, vue 80/118 ; ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1698-1710, disponible en ligne, vue 107/118 ; ADCM, Notaire Gariteau, 3E 2087, Registre 1708-1711, 7 juillet 1709, Vente Pierre Courtin et Françoise Roux à Nicolas Rivière - Notre référence : EH 2169
[5] ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1683-1698, disponible en ligne, vue 24/100 ; ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1683-1698, disponible en ligne, vue 38/100 ; ADCM, Notaire Savarit, 3E 1909 registre partie 1/3 (8e R), 6 septembre 1737, Arrentement d'une maison à Angoulins entre la veuve de Pierre Courtin et André Brochet - Notre référence : EH 2413 ; ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1594-1685, disponible en ligne, vue 212/231 ; ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1718-1749, disponible en ligne, vue 119/215 ou  ADCM, 2E 10/2 - Angoulins - Collection du greffe - Registre paroissial - BMS 1737-1792, disponible en ligne, vue 18/356
[6] ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1594-1685, disponible en ligne, vue 212/231
[7] ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1710-1718, disponible en ligne, vue 36/56
[8] ADCM, 2 E 10/1* - Angoulins - Collection du greffe - Registre paroissial - BMS 1689-1690, disponible en ligne, vue 7/7 ou ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1683-1698, disponible en ligne, vue 33/100
[9] son parrain est Philippe Labarthe (1637-1721), garde au bureau d’Angoulins et sa marraine Françoise Andreau (1643-1703) femme du marchand Louis Barreau.
[10] ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1683-1698, disponible en ligne, vue 24/100
[11] son parrain est Christophe Saint-Marc (fils de tonnelier) et sa marraine Marie Giraud (fille de boulanger)
[12] ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1683-1698, disponible en ligne, vue 38/100
[13] ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1683-1698, disponible en ligne, vue 56/100 ; parrain François Roux et marraine Marguerite Jocteau
[14] ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1683-1698, disponible en ligne, vue 59/100 
[15] ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1683-1698, disponible en ligne, vue 76/100 ; Parrain Jules Bertin employé dans les fermes du roi et marraine Marie Mercier, bourgeoise.
[16] ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1698-1710, disponible en ligne, vue 9/118 
[17] Marie Fouaceau (1669-1711) femme de Benjamin Morteau (1665-1737)
[18]  orthographe corrigée
[19] ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1698-1710, disponible en ligne, vue 48/118. Parrain et marraine : Etienne Jacques Vivien et Danièle Marie Jeanne Vivien
[20] ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1698-1710, disponible en ligne, vue 80/118. Parrain Jacques Courtin, laboureur et Madeleine Rimbaud.
[21] ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1698-1710, disponible en ligne, vue 107/118
[22] ADCM, Notaire Gariteau, 3E 2087, Registre 1708-1711, 7 juillet 1709, Vente Pierre Courtin et Françoise Roux à Nicolas Rivière - Notre référence : EH 2169
[23] ADCM, Notaire Desbarres, 3E 573 f°170 v - Notre référence : EH 2931
[24] PRDH-IGD, fiche #68363
[25] née le 26 août 1700 à Saint-François I.O., fille de Ignace Pépin et de Marie Lefort (voir PRDH-IGD, fiche #68363) ; PRDH-IGD, Individu #40930.
[26] nous trouvons aussi dite "Lachaussée"
[27] PRDH-IGD, Individu #40929
[28] Nous l’avons cité nous aussi avec Claudette Brisson, EH article 150, de Pierre Courtin et de Marie Françoise Giraud.  Il faut bien sûr corriger le nom de la mère en Françoise (Marie-Françoise) Roux, erreur communément rencontrée (comme par exemple dans l’ouvrage de Johnny Montbarbut  « Les colons de l’Aunis et de la Saintonge au Canada »)
[29] PRDH-IGD, Individu #40931
[30] PRDH-IGD, fiche #65040, Baptême Québec (Notre-Dame-de-Québec) parrain François Delait et marraine Louise Marchand
[31] décède à l’âge de trois jours à Québec (Notre-Dame-de-Québec) cf PRDH-IGD, fiche #71999
[32] PRDH-IGD, Individu #40932
[33] PRDH-IGD, fiche #65259, Baptême Québec (Notre-Dame-de-Québec) parrain Louis Pépin et marraine Louise Gervais - Nota : le prêtre orthographie le nom « Courtain »
[34] PRDH-IGD, fiche #72645, Sépulture Québec (Notre-Dame-de-Québec), meurt à 5 ans
[35] PRDH-IGD, Individu #40933
[36] PRDH-IGD, fiche #66075, Baptême Québec (Notre-Dame-de-Québec) parrain Florent Desrosiers et marraine Elizabeth Normandin 
[37] PRDH-IGD, fiche #72577, Sépulture Québec (Notre-Dame-de-Québec), meurt à 7 mois
[38] PRDH-IGD, Individu #151714, il est aussi dénommé Courtin Payet
[39] PRDH-IGD, Individu #151715, Fille de Noel Laroche et de Marie Charlotte Grégoire (cf PRDH-IGD, fiche #241496). Elle est née le 16 février 1737 à Neuville et décède le 26 janvier 1768 à Montréal (Saint-Laurent)
[40] PRDH-IGD, fiche #241496, Mariage Neuville
[41] PRDH-IGD, Individu #196214
[42] PRDH-IGD, fiche #279169, Baptême de Jean Baptiste à Montréal (Saint-Laurent), né le même jour
[43] PRDH-IGD, fiche #280133, Sépulture de Jean Baptiste à Montréal (Saint-Laurent), sépulture le lendemain
[44] PRDH-IGD, Individu #204089
[45] PRDH-IGD, fiche #279288, Baptême de Jean Baptiste à Montréal (Saint-Laurent), né la veille
[46] PRDH-IGD, fiche #280195, Sépulture de Jean Baptiste à Montréal (Saint-Laurent), décès deux jours plus tôt
[47] PRDH-IGD, Individu #292358
[48] PRDH-IGD, fiche #658873, Baptême de Jean Baptiste Payet Montréal (Notre-Dame-de Montréal) à 4 mois
[49] PRDH-IGD, fiche #487508, Sépulture Montréal (Notre-Dame-de Montréal) à l’âge 4 mois
[50] PRDH-IGD, Individu #337164
[51] PRDH-IGD, fiche #500834, Sépulture Montréal (Saint-Laurent), naissance précisée dans l’acte quelques jours auparavant, le 30 novembre 1767
[52] PRDH-IGD, Individu #139625
[53] PRDH-IGD, fiche #159520, Baptême Québec (Notre-Dame-de-Québec) parrain Etienne Gagnie et marraine Marie Madeleine Roi.  
[54] sa fiche indique qu’elle est décédée hors du Québec. Non retrouvée à La Rochelle
[55] PRDH-IGD, Individu #83601, immigrant né vers 1710 en France à Notre-Dame paroisse de la ville de Rozay évêché de Meaux, originaire de la paroisse de Saint-Jacques du Haut-Pas, ville et diocèse de Paris selon son acte de mariage - Il était veuf auparavant de Marie Anne Coquet Coquier (premier mariage di 13 avril 1733) - Sur internet nous relevons : « Fils de Thomas Malherbes et Légère Maugras ; Cité le 5 janvier 1731 dans le registre des malades de l’hôtel-Dieu de Québec et le 8 juillet 1732 comme soldat de M. Blainville »
[56] PRDH-IGD, fiche #165445, Mariage Québec (Notre-Dame-de-Québec)
[57] PRDH-IGD, fiche #165958, Sépulture Québec (Notre-Dame-de-Québec). Il est alors âgé de 35 ans selon cet acte
[58] PRDH-IGD, Individu #90230 immigrant baptisé le 20 août 1707 à Saint-Jean-Baptiste de Sermaise, évêché d’Angers
[59] PRDH-IGD, fiche #164747, Mariage Québec (Notre-Dame-de-Québec).
[60] Françoise Buroy (1625-1705), présente au mariage de sa fille
[61] ADCM, Notaire Savarit, 3E 1909 registre partie 1/3 (8e R), 6 septembre 1737, Arrentement d'une maison à Angoulins entre la veuve de Pierre Courtin et André Brochet - Notre référence : EH 2413
[62] André brochet, laboureur (1703-1764)
[63] Marie Pochon (1709-1763)
[64] Nous suivrons plus tard cette maison et une autre situées au Goyou à Angoulins par deux actes passés en l’an III (nos références EH 654 et EH 655)
[65] ADCM, Non coté - Angoulins - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1718-1749, disponible en ligne, vue 119/215 ou  ADCM, 2E 10/2 - Angoulins - Collection du greffe - Registre paroissial - BMS 1737-1792, disponible en ligne, vue 18/356
[66] ADCM, GG 443 - La Rochelle Saint-Nicolas - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1724-1725, disponible en ligne, vue 6/50
[67] ADCM, GG 443 - La Rochelle Saint-Nicolas - Collection communale - Registre paroissial - BMS 1724-1725, disponible en ligne, vue 6/50
[68] ADCM, Notaire Crassous, 3E 748, 1 septembre 1749, Transaction Gaillard, Brochet et Courtin - Notre référence : EH 4345
[69] En lien avec le transport de rente EH 4452 et l'arrentement EH 2413
[70] ADCM, Non coté - La Rochelle, Saint-Nicolas - Collection communale - Tables décennales  1654-1766, disponible en ligne, vue 87/95
[71] ADCM, GG 478 - La Rochelle, Saint-Nicolas - Collection communale - Registre paroissial - S 1758, disponible en ligne, vue 3/9
[72] en vertu d’une procuration générale passée devant Godiesne notaire à Montréal
[73] ADCM, Notaire Solleau, 3E 1966, année 1763, Transport héritiers Courtin - François Chauvet - Notre référence : EH 4452. L'acte cite l’accord passé en 1749 (cf EH 4345)
[74] cf arrentement EH 2413
[75] ce bien est celui arrenté par Philippe Courtin, le 31 octobre 1755, à Nicolas Bertin, par acte de Collonier, notaire à La Rochelle. Voir le devenir de ces deux immeubles dans deux actes passés en l’an III (nos références EH 654 et EH 655)



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